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Perspectives du marché de l’habitation au Canada :

Le deuxième semestre de 2025 s’annonce plus solide pour l’immobilier au Canada

Rishi Sondhi, économiste | 416-983-8806

date publiée: 25 juin 2025


 

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  Le graphique 1 présente le taux de variation trimestrielle des ventes de propriétés et des prix moyens des propriétés au Canada, du quatrième trimestre de 2024 au quatrième trimestre de 2026. Au premier semestre de 2025, la croissance des ventes de propriétés a reculé en moyenne de 6,6 % (le deuxième trimestre de 2025 est estimé). Au deuxième semestre de 2025, la croissance des ventes de propriétés devrait être en moyenne de 4,3 %. En 2026, la croissance des ventes de propriétés devrait être en moyenne de 2,5 %. Au premier semestre de 2025, la croissance moyenne des prix des propriétés a reculé en moyenne de 2,4 % (le deuxième trimestre de 2025 est estimé). Au deuxième semestre de 2025, la croissance des ventes de propriétés devrait être en moyenne de 0,8 %. En 2026, la croissance des ventes de propriétés devrait être en moyenne de 1,5 %.
  • Nous avons légèrement revu à la hausse nos prévisions de croissance des ventes de propriétés pour le deuxième semestre de l’année au Canada (graphique 1). Ces prévisions reposent sur l’hypothèse selon laquelle la demande accumulée, qui a été mise de côté au cours d’un premier semestre plus faible que prévu, réapparaîtra sur le marché. Les données vont dans le même sens, les ventes de propriétés au Canada ayant augmenté de 4 % sur un mois en mai, après avoir légèrement augmenté en avril. L’incertitude persiste toutefois et le marché de l’emploi se détériore. Par conséquent, même si les niveaux de vente s’améliorent, ils devraient demeurer faibles, en particulier en Colombie-Britannique et en Ontario.  
  • Nous avons revu à la hausse nos prévisions de croissance des prix moyens des propriétés dans les marchés à l’exclusion de la Colombie-Britannique et de l’Ontario pour le deuxième semestre de l’année, car l’augmentation des ventes interagit avec l’équilibre entre l’offre et la demande, ce qui favorise les vendeurs dans ces régions. Nous continuons de soutenir que la croissance trimestrielle des prix sera la plus vigoureuse dans les Prairies au deuxième semestre de 2025.
  • En revanche, la croissance des prix des propriétés au deuxième semestre de 2025 devrait diminuer, en moyenne, en Colombie-Britannique et en Ontario. Les indicateurs d’équilibre entre l’offre et la demande donnent à penser que la demande est trop faible par rapport à l’offre sur ces marchés, ce qui confère aux acheteurs un certain pouvoir de négociation. Nous pourrions toutefois observer une augmentation de la composition des prix (c’est-à-dire une hausse plus marquée des ventes de propriétés plus coûteuses qui exerce une pression à la hausse sur les prix moyens), en particulier en Ontario. Cette situation reflète l’hypothèse d’un certain recul du marché des copropriétés moins coûteuses dans la région du Grand Toronto en raison de la faiblesse de la demande du côté des investisseurs. 
  • Nous nous attendons à une croissance plus solide des ventes et des prix moyens des propriétés au Canada en 2026, soutenue par un contexte économique plus favorable, une atténuation de l’incertitude et une baisse modérée des taux par rapport aux niveaux actuels. Toutefois, l’ampleur du rebond des prix moyens des propriétés au Canada sera probablement limitée par la piètre abordabilité dans des marchés clés comme la Colombie-Britannique et l’Ontario. Qui plus est, la croissance démographique devrait demeurer faible l’année prochaine, ce qui limitera la progression des loyers et empêchera toute reprise notable de la demande des investisseurs. 
  • Nous nous attendons à ce que le plan du gouvernement fédéral en matière de logement stimule l’offre. Néanmoins, comme le budget fédéral ne sera présenté qu’à l’automne et compte tenu des délais inhérents au processus de construction résidentielle, nous ne prévoyons pas de rebond important du nombre de logements achevés avant la fin de l’année prochaine (au plus tôt). En l’absence d’une grave récession, toute amélioration importante de l’abordabilité des logements prendrait du temps et nécessiterait une intensification soutenue de la construction de logements (voir le rapport).

 Prévisions financières français

Perspectives des ventes et des prix des maisons

 

 

 

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