Journée internationale des femmes  
Les femmes soutien de famille toujours pénalisées

Francis Fong, économiste principale
Likeleli Seitlheko, économiste
Mekdes Gebreselassie, analyste de recherche
Daniella Garcia, spécialiste des communications et de la conception d’entreprise

date publiée: 4 mars 2024

télécharger

version imprimée

partagez ceci:

 

Chaque année, les Services économiques TD profitent de cette journée pour souligner le travail accompli et les progrès qu’il reste à faire pour combler l’écart entre les sexes et soutenir les femmes dans le cheminement collectif vers l’égalité des sexes. Cette année, nous célébrons les progrès réalisés en mettant en lumière la proportion croissante de femmes qui sont le soutien économique principal de leur ménage, tout en reconnaissant le défi grandissant auquel ces ménages sont confrontés lorsqu’ils décident d’avoir des enfants.

Image d’une femme assise sur des liasses de billets qui regarde un long document qu’elle tient dans les mains. Le vase devant elle contient des fleurs jaunes qui représentent le mimosa, symbole de la Journée internationale des droits des femmes.
Trois images représentant une femme, chacune accompagnée d’une année ou d’une période et de la proportion correspondante de femmes soutien de famille. La première indique que la proportion était de 23 % en 1996, la deuxième, qu’elle était de à 27 % en 2007, et la troisième, qu’elle s’établissait à 29 % pour la période de 2019 à 2021.
Le graphique présente le revenu moyen, en dollars de 2019, et sa répartition entre revenu du marché et prestations gouvernementales, ainsi que la part du revenu familial attribuable à la femme soutien de famille, en pourcentage. Le revenu du marché est de 49 800 $ en 1996, de 59 300 $ en 2007 et de 68 700 $ pour la période de 2019 à 2021. Le montant des prestations gouvernementales est de 4 000 $ en 1996, de 4 400 $ en 2007 et de 6 600 $ pour la période de 2019 à 2021. La part du revenu familial est de 64 % en 1996, de 63 % en 2007 et de 62 % pour la période de 2019 à 2021.
Cercle vert indiquant la proportion de femmes soutien de famille (soit 27 %) qui contribuaient à au moins 70 % du revenu familial en 2019.
Image d’une tirelire en forme de cochon sur laquelle figure un signe de dollar.
Image moitié homme, moitié femme devant une balance plus basse du côté de l’homme et plus haute du côté de la femme. Elle représente l’écart salarial entre les sexes : le revenu familial moyen est de 128 200 $ pour les familles dont le soutien est l’homme et de 116 600 $ quand c’est la femme qui est le soutien de famille (en 2019).
Image montrant une femme et un homme, chacun debout sur une pile de pièces de monnaie et représentant l’écart de richesse entre les sexes : l’actif financier moyen est de 60 700 $ pour les ménages dont le soutien est une femme et de 92 100 $ quand c’est l’homme qui est le soutien de famille (en 2019).

Graphiques à barres comparant le revenu d’emploi moyen d’une femme soutien de famille aux prestations gouvernementales auxquelles elle pourrait prétendre pendant un congé de maternité en 2021 en Ontario et au Québec. En Ontario, le salaire est de 72 000 $, alors que les prestations de maternité et parentales (AE) s’élèvent à 29 700 $ et les prestations fédérales et provinciales pour enfants à 2 700 $. Au Québec, le salaire est de 70 800 $, alors que les prestations de maternité et parentales (RPAQ) s’élèvent à 50 200 $ et les prestations fédérales et provinciales pour enfants à 4 200 $.
Silhouette d’une femme colorée à 36 % en vert et représentant la proportion de femmes soutien de famille sans enfants, et silhouette d’une femme tenant un enfant par la main, colorée à 27 % en vert et représentant la proportion de femmes soutien de famille avec enfants.
Image de cinq jauges : la première correspond à la proportion de femmes soutien de famille âgées de 25 à 29 ans sans enfants (39 %), et les quatre suivantes correspondent aux femmes soutien de famille âgées de 30 à 34 ans, de 35 à 39 ans, de 40 à 44 ans et de 45 à 49 ans avec enfants (39 %), dont la proportion augmente progressivement, à 24 %, 28 %, 29 % et 34 % respectivement.
Image d’un mobile pour bébé avec des dessins stylisés de fleur, de papillon et d’oiseau.
Le bas de l’infographie est bordé de fleurs de mimosa.

Remarques :

  1. Sauf indication contraire, les données sur le revenu correspondent aux familles économiques comptant un couple non âgé et dont la femme a entre 25 et 44 ans ou dont tous les principaux soutiens appartiennent au même groupe d’âge. 
  2. Les prestations pour enfants par couple ont été partagées à parts égales entre les conjoints.
  3. Les actifs financiers incluent les fonds enregistrés de revenu de retraite, les placements dans des REER, y compris dans des REER immobilisés et les placements non enregistrés (obligations, argent à la banque, fonds communs de placement, autres placements/actifs financiers, fiducies de revenu, actions et CELI) pour les couples et familles économiques monoparentales dont le soutien principal est âgé de 25 à 44 ans.
  4. Pour le graphique sur les prestations de maternité/parentales/pour enfants, le revenu d’emploi est celui d’une femme soutien de famille moyenne sans enfant, et les prestations gouvernementales correspondent à ce qu’elle percevrait lors d’un congé de maternité et parental d’un an pour son premier enfant.
     

Sondage éclair d’Aon – Soutenir les familles au travail : Tendances relatives aux prestations de maternité et parentales complémentaires (2021), Agence du revenu du Canada, gouvernement du Québec, Statistique Canada - Enquête canadienne sur le revenu : fichier de microdonnées à grande diffusion (2019, 2020, 2021), Enquête sur la sécurité financière : fichier de microdonnées à grande diffusion (2019), Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (1996, 2007).

Avis de non-responsabilité